Nébuleuses et galaxies au foyer du télescope, retour dans le Queyras !

Comme chaque année au mois d’août, le secteur astronomie de l’association planète sciences organise son séjour bénévole de découverte et de formation. L’année dernière, j’y étais formateur planétarium, cette année, j’y suis revenu comme participant au parcours de formation en astrophotographie afin de me mettre à jour sur les logiciels de traitement et d’étrenner un télescope que j’ai depuis un peu plus d’un an mais relativement peu utilisé, un newton 208/812 adapté à l’astrophotographie.

Nous étions une soixantaine de participant.e.s de 16 à 80 ans pour découvrir, se former et pratiquer l’astronomie et la pédagogie qui l’accompagne pour mettre à la portée de toutes et tous la beauté et la compréhension des cieux étoilés !

Le cadre de ce séjour, les montagnes du Queyras, l’ambiance, la cuisine et la bonne humeur des bénévoles sont pour beaucoup dans la réussite de ce type de séjour !

Le lac sainte Anne au dessus de Ceillac dans le Queyras

Lors de ce séjours, j’ai pu découvrir comment utiliser le logiciel Siril pour traiter mes photos astronomiques. Auparavant j’utilisais un logiciel qui n’est dorénavant plus maintenu, Deep Sky Stacker qui est nettement moins performant que Siril.

J’ai pu réaliser l’acquisition et le traitement de quelques images que je vous présente ci-dessous, toutes réalisées au foyer d’un Newton 208/812 sur une monture HEQ5 pro et un Canon 760D défiltré astro :

Les galaxies, ces « Univers-îles » composés de milliards d’étoiles :

M51, la galaxie du tourbillon, un grand classique. Il s’agit de deux galaxies en train de fusionner à 27 millions d’années lumières de nous, découverte par Charles Messier en 1773. Elles se situent sous la grande ourse dans la constellation des chiens de chasse. Il faut au minimum un petit télescope pour les apercevoir.
M81 et M82, deux galaxies, l’une vue de 3/4 et l’autre par la tranche, dans la constellation de la grande ourse, découvertes par Johann Elert Bode en 1774. M81 est située à 11,8 millions d’années lumières, cette distance n’a put être précisées grâce aux étoiles céphéides qu’en 1993. M82 est située à 12,7 millions d’années lumières et est le siège d’intenses formations d’étoiles.
M101, la galaxie du Moulinet, dans la constellation de la Grande Ourse à environ 22 millions d’années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par l’astronome français Pierre Méchain en 1781.

Les nébuleuses gazeuses, matière première de la formation des nouvelles étoiles :

IC 5146 ou la nébuleuse du cocon est composé d’une nébuleuse en émission et un amas ouvert situés à environ 4 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. Elle a un diamètre d’environ 15 années-lumière.
NGC 281 elle est parfois appelée nébuleuse Pacman à cause de sa ressemblance fortuite au héros éponyme du jeu d’arcade Pac-Man. est située à environ 10 000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Cassiopée. D’un diamètre d’environ 100 années-lumière, elle fait partie du bras de Persée. Elle inclut ou est proche de l’amas ouvert IC 1590. Elle est visible dans un télescope amateur dans les zones où le ciel nocturne est suffisamment sombre. Cette nébuleuse en émission a été découvert par l’astronome américain Edward Barnard en 1881.
IC 1396 est un amas d’étoiles situé à environ 3 000 années-lumière de la Terre dans la constellation de Céphée.
Nébuleuse de la Trompe d’éléphant
IC 1396 contient la nébuleuse de la Trompe d’éléphant, une grande nébuleuse en émission qui fait 3 à 5 fois le diamètre de la pleine lune dans le ciel terrestre.

Et pour finir, je ne peux résister à vous offrir une dernière photo des montagnes du Queyras :

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Campagne astronomie 2022, nébuleuses et galaxies

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