Vous êtes passionné.e par les cieux étoilés ? Vous souhaitez aller plus loin dans votre compréhension de l’Univers et dans votre pratique de l’astronomie amateur ?
Par où commencer ?
La théorie
Concernant la théorie, de nombreuses sources sont aujourd’hui accessibles au plus grand nombre, qu’il s’agisse des magazines comme Ciel & Espace ou Astronomie magazine, ou la section espace de National Geographic, qui permettent aux amateurs de se tenir à jour des dernières recherches scientifiques, ou des nombreux sites et réseaux qui foisonnent sur internet, sans oublier les sources les plus officielles que sont l’ESA, la NASA, et le CNRS.
Une mention spéciales pour deux réseaux et forum qui œuvrent beaucoup pour donner accès à de nombreuses informations et permettre les échanges entre astronomes amateurs. Je veux bien entendu parler de Webastro et d’Astrosurf, qui accompagnent depuis de nombreuses années les amateurs sur tous les sujets, notamment la pratique des observations et de l’imagerie.
La pratique
Pratiquer l’astronomie amateur est possible, y compris en ville, sans forcément débourser des sommes folles.
Les jumelles
Le meilleur instrument d’astronomie est celui que vous utiliserez le plus souvent, le plus pratique, le plus rapide à mettre en œuvre. Il s’agit donc, de la paire de jumelles !
Évidemment, pas n’importe laquelle, en effet, l’important en astronomie c’est de collecter de la lumière et non de grossir. Ainsi des jumelles qui grossissent 7X sont amplement suffisantes pour admirer les plus beaux objets du ciel. En revanche la taille de leur lentille devra être relativement grande : 40 ou 50 mm minimum. Ainsi, des jumelles 7×50, ou certaines 7×42 seront vos meilleures alliées lors de vos vacances ou de vos week-ends hors des villes. On en trouve à tous les prix, mais il n’est pas nécessaire de débourser des centaines d’euros pour obtenir des jumelles de qualité, ainsi des Nikon 7×50 se trouvent à moins de 100€.
Vous serez tenté de prendre des jumelles à plus fort grossissement, parfois moins chers et de bonne qualité également comme les Bushnell 10×50, sachez toutefois qu’en grossissant 10x vous perdrez en confort (tremblement) et en luminosité (vous grossissez plus sans capter plus de lumière).
Ainsi vous serez certainement obligé de vous munir d’un trépied photo et d’un adaptateur, ce qui augmentera votre investissement et son encombrement.
Dans ce dernier cas, autant vous tourner directement vers des jumelles dédiées à l’astronomie, à peine plus onéreuse, vous gagnerez largement en luminosité et en grossissement avec des jumelles 15×70 ou des 20×80, attention toutefois, selon le poids de ces denières, nous vous recommandons un trépied photo un peu plus robuste.
Le télescope
Avant d’investir dans un instrument cher, encombrant, complexe à régler, il convient d’évaluer vos besoins.
Il existe des dizaines de type de télescope différent et celui qui vous conviendra dépend de vos usages, des lieux d’observation, de vos moyens de locomotion, et enfin de votre budget.
Pour le planétaire et la ville
La pollution lumineuse des villes est un fléau pour les astronomes amateurs et professionnels, empêchant toute observation de la voie lactée, des nébuleuses et des galaxies. Toutefois, cette pollution empêche rarement les observations planétaires, en effet, la luminosité de ces dernières les rends accessibles même dans les agglomérations les plus éclairées artificiellement.
Le meilleurs compromis entre la compacité, le prix, et la qualité des images en planétaire est sans conteste le maksutov-cassegrain, vous pouvez le trouver avec une monture équatorial ou le tube seul à des prix très raisonnables pour les petits diamètres. Si vous achetez le tube seul, vous pourrez le monter sur un pied photo robuste avec une rotule vidéo.
Ses point fort sont :
- Une qualité d’image incomparable en planétaire
- Une stabilité des réglages dans le temps
- Une grande compacité et légèreté du tube optique
- Facilité de montage et transport.
Pour les nébuleuses et les galaxies
Pour observer les nébuleuses et les galaxies, il vous faudra combiner plusieurs éléments :
- Un site d’observation dégagé
- Un ciel de qualité, éloigné des villes
- Une météo clémente
- Un instrument lumineux
Concernant l’instrument, je vous rappelle qu’une bonne paire de jumelles vous permettra d’observer les plus belles nébuleuses et galaxie de notre ciel. Toutefois si vous souhaitez vous plonger dans les détails de certaines, il vous faudra alors un télescope.
Le meilleur rapport diamètre/prix réside incontestablement dans les Dobson, si vous avez un bon site d’observation accessible facilement en voiture, alors ce type de télescope est fait pour vous, leur seul défaut réside dans leur encombrement.
Pour la photographie
Nous aurons l’occasion d’en reparler car le sujet est vaste et les techniques diversifiées selon que l’on souhaite photographier les planètes ou le ciel profond (nébuleuses et galaxies).
Sachez toutefois qu’un reflex numérique sur un pied photo avec un objectif grand champ permet de réaliser de belles image en astrophotographie.
Lorsque j’ai débuté en astronomie, j’ai commencé avec un télescope moyenne gamme en centre ville – il me suffisait de sortir un peu de la banlieue lorsque le temps était propice, et j’y ai pris goût ! Pas besoin d’un matériel hors-de-prix pour commencer à apprécier notre galaxie 🙂 Mais vous avez raison, pour des besoins précis il faut acheter le matériel d’astronomie adéquat.
Oui Sylca,
c’est bien ce que je souligne dans cet article,
le meilleur instrument d’astronomie c’est une paire de jumelle et une appli de carte du ciel.
Et évidemment un bon ciel !
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